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cafardages
16 septembre 2017

Burn épisode 1

Comme indiqué dans un précédent billet

les Caphys de retour - cafardages

Hello les amis, ravi de voir que vous êtes toujours fidèles à nos conneries. Et on vous annonce qu'il va y avoir du neuf d'ici peu avec un pote qui a décidé de participer à notre aventure. On salue déjà avec enthousiasme l'arrivée prochaine de Bass Blender.

http://cafardages2.canalblog.com


- une bande-annonce en quelque sorte - nous avons le plaisir d'accueillir en "résidence" Bass Blender qui, on l'espère, ravira vos papilles littéraires avec son feuilleton : 

 

bc1

 

Burn September‘16’ l’histoire de Bernard Retrand

Un samedi conditionné autour d’une interview en fin de matinée, Bernard et Paëlla Retrand vivent en compagnie l’un de l’autre jusqu’à s’y rendre ensemble. Duo de vie presqu’inséparable, un peu comme Bernard a, avec l’équipe au boulot disons ce qui est, c’est quasi la famille aussi, mais ils se voient moins c’est tout. Bernard connaît Paëlla, elle, depuis toujours, et si son job, c’est sûr, est un peu toute sa vie également puisqu’il s’exerce galamment sans fatigue ni relâche depuis les années glam (doigtes-y en passant) soit dit en passant, mais Paëlla a toujours été et demeurera toujours son must be. Cet exercice périlleux qui ne lui semble péremptoire puisqu’à l’âge de la retraite du type selon Monsieur et Badame Fillon (allez courage... C’est qui qu’a bien bossé déjà !) Bing 62 ans ! Bernard rempile pour une nouvelle saison d’Aux Chiffres et aux Lettres, c’est comme ça. Paëlla en est curieuse et, friande de faces cachées du showbiz a accompagné son frère à l’interview sur la sortie actée de sa biographie. Elle est devenue proche depuis peu, d’un des coauteurs, et ça, Bernard le vit péniblement…

- Alors on connait le principe, comme un slip glisse d’un gosse, c’est votre biographie autorisée Bernard Retrand, donc y’a à boire et à manger…

- C’est comme pour les Francis du coup ! D’ailleurs, si je vous dis Francis vous pensez à qui ?

Euh, j’vais dire Ford Copolla à qui mieux mieux, j’sais pas…

- Ah ça j’y connais rien, Papa lui était branché bagnoles, moi moins j’préfère le cinéma, les trains ou les orchidées, entre autres.

- Donc Bernard Retrand, on vous connait mais tout ce qu’on ne sait pas est là…

- C’est ma sœur oui.

- Comment ça ?

- Paëlla vous dites ?

Justement dans ce livre «Les souvenirs qu’on défriche aidaient l’être» vous partagez beaucoup pour ne pas dire tout, on y apprend pour Paëlla c’est vrai, c’est un des moments croustillants quand votre père, qui dyslexique, se rend à l’état civil pour reconnaître sa fille votre sœur, et qu’il n’arrive jamais à dire Paula comme votre mère rêvait d’entendre appeler sa fille. Vous ouvrez vraiment votre jardin, et l’on découvre aussi l’incandescent récit de l’ardeur que vous partager à la nature…

- À la sapience et au silence aussi, c’est vrai.

Très modestement justement, vous êtes un botaniste averti et, cela va sans dire, quand vous soignez les godets des vos orchidées, j’étais comme captif et captivé par la technique avec laquelle vous rincez leurs godets… C’est…

- Nous nous instruisons à vouloir fuir la culture «vivre hier», à ne pas vivre les yeux dans des raies trop, comment dire, des sillons trop dessinés par l’engouement des uns, bref, la patience est pertinence, ça déchire sa mère gonna be allright, et vous ?

Ah bah en allant à votre rencontre dans ce livre, on se rend compte de tout ce qu’il y a au-delà de l’animateur de télévision, si l’on vous cite c’est sûr, on pense qu’il faut que prolifère et surtout qu’on laisse l’agriculture vivrière, et demain… Absolument, et ce depuis que vous êtes gamin en fait, de ces frontières s’affranchir, le jardin lui n’en a pas ou prou. Belles et malveillantes ces âmes s’ouvrent sourdes et souffrent aux anomalies, les fragiles saveurs de s’en remettre à l’hic et nunc, c’est vrai. Ma première question Bernard Retrand en ce qui nous concerne, car on ne va pas vérifier que vos connaissances horticoles, et ce que seront les jardins du passé de la supraprocrastinationnelle dimension des friches de chiffres, des résultats en veux-tu, n’est-ce-pas ? Et voilà, ne serait-ce pas cela qui nous divise après tout ? Et tout ça pour quoi, pour faire simple, c’est ça ? Hein ? Et Pourtant si je vous dis 663/39 ?

Aussi sûr que nous sommes samedi 16, je dis 17 ! Oui mais ces maths-là sont simples, c’est toujours le même ressors, je sais quand même que 7 qu’on divise par 4 donne 1,75, faut pouvoir jumper sur ces maths-là, diviser par 39 c’est le B.A.BA de mes compétences.

- On parle alors de matelas de compétences dans ces cas-là, n’est-ce pas ?

- …

- Hein ! Mais si, mate-là…

Bah j’ai pas besoin de redire ce que je viens de dire, tu enregistres de toute façon. Bon, pis pour me faire gal’ avec ma tab’ des trente-neuf, tu peux te coucher maintenant, car va falloir te lever !.. Tiens.

- À l’aise, voire balèze avec les chiffres on le sait déjà, ce qu’on imagine moins c’est que l’amour des lettres a toujours été prépondérant ?

Je tiens de source dite, auprès de proches ayant médité, que ma sœur et moi-même étions engendrés, venus via des cigognes cendrées et, selon ce qu’on dit çà et là, d’un excès de Viagra en le trop-plein plein de spleen du mont de Vénus de ma mère, de cette mœurs résultat Paëlla ma sœur donc, pour le héron mon petit peton tu rapaceras, hein ! Et vous ? Donc de ces êtres pro-vies-denses, intellectuels des terrains boisés, des murs défrichés le tout en toute ruralité, et où, cela va sans dire, bien qu’isolés le maître-mot qui naquit de nos enfances fut pet tout de même, et vous ? Il faut le leur reconnaître, Pet et Pets, c’est vrai ça ne s’écrit pas pareil, et vous quand tendez-vous l’arc de vos souvenirs retors ? Jamais mot ne m’a fait davantage naviguer que Pet. Bouffi, en deuxième, on va trouver Pets aussi, mais ça ne se crie pas pareil. Vous le voyez bien que les paix se suivent, l’eau finit toujours par se transformer en gaz et nos nerfs ne régénèrent que des passerelles, le rassérènement dans l’amas des lésés dégénérés, dès qu’on leste un peu les épées, ça nous rassemble comme deux gouttes d’eau… Ça et le soleil, ça tourne depuis... Ça tourne depuis tellement longtemps, que souvent à tout vents, ça trait l’air dans tout les sens, et nos flatules en continu, qui pourtant s’évanouissent mais en fait ne s’essoufflent jamais grâce à la somme des êtres, n’auraient aucune causalité avec nos révolutions ? Le battement d’ailes de la rondelle ne ferait pas le printemps ?

…Et moi c’est ça ? Sacré Bernard, je ne sais pas si vous avez raison mais mœurs porte à croire qu’on ne l’emploie au singulier. Enfin, c’est pas grave, mais dites-moi, et pour prout alors ?

Mais oui vas-y, vas-y fait le printemps ! Et pis le malin aussi, en plus tu as raison. Pour prout, je l’aime tout autant. Juste, j’le dis moins, un peu comme quelqu’chose d’intime faut croire. Je le conçois davantage comme une onomatopée voire une interjection qu’à proprement parler tel un nom commun, à mon sens le singulier est de mise, you know.

Ah l’amour de notre langue, toujours ! Bon, alors justement, est-ce pour cela que l’écriture inspire paix au-delà de l’exutoire ?  Je rappelle pour ceux qui lisent les programmes TV, vous être vierge et né à Colombes !

D’abord, j’ai apporté un démenti quant à ma virginité, d’autre part, on me dit bi. Bon, et puis j’crois qu’on peut distinguer celui de l’épée dans l’eau du coup de burin que l’encre inflige à la feuille, mais ça ne se mesure pas qu’avec la force. L’abnégation est la négation de la création, et vous ? La nature s’éteint si parfaite soit-elle, et toit de l’émoi pareil, elle est ainsi faite. Colombes bah oui c’est là qu’on avait le stade de France d’avant le pas que des princes. La Nature, les parcs à Beaufs ou le labeur c’est pareil, c’est step by step you know.

Un soupir interminable, témoin du trouble vif de Bernard s’échappe. En cause, s’échappe aussi Paëlla, par delà une porte avec Jean-François le coauteur du livre sur Bernard. Tout n’est que fiasco se dit-il, cet après-midi redéfini l’ennui, la moindre vague d’autrui berce l’infernal, il révise sa définition du mot Gens : Culte amer.

- Y’avait Yves du mât noir c’est ça ?

Ouais… Stade Francis Lalanne, nan nan, stade Jean Bouin qui babille aux abeilles contre un babouin qui bat bien des jambons, et vous ? Mais en fait, que vouliez-vous dire quand vous parliez tout à l’heure du slip des gosses parce que je suis parti sur les Francis direct, car j’avais préparé ça, mais du coup je n’ai pas compris l’allégorie du, de la glissade…

Alors justement, ainsi pitre peut-être, dans l’incipit de la bio que j’ai lu, il va sans dire, on peut donc y trouver, je vous cite «Nous sommes vieux, je le répète. La vieille Europe semble avoir utilisé toutes les possibilités de discours et de contre-discours sur sa propre identification. L’aveu, la culpabilité, l’auto-accusation n’échappent pas plus au vieux programme que la célébration de soi. Peut-être l’identification en général, la formation et l’affirmation d’une identité, la présentation de soi, la présence à soi de l’identité (nationale ou non, culturelle ou non – mais l’identification est toujours culturelle, elle n’est jamais naturelle, elle est la sortie hors de soi, la différence avec soi de la nature) a-t-elle toujours une forme capitale, la figure de proue de la pointe avancée et de la réserve capitalisante.»

- C’est Francis Ponge ?

- Nan de vous ?

- Mais arrêtes, BACON !?

- Nan c’est dans les souvenirs ça, j’déconne pas !

C’est pas Cabrel c’est sûr, si ça serait pas un pas un Francis, je penserais Jacques Derrida, mais si c’est un Francis alors, ah zut ! J’l’ai là… Pipi-caca-doigt-d’oie PICABIA !

Mais bordel Gigi qu’est-ce que c’est que ces fiches ! Si c’est noté là, c’est que ça vient de dans «Les Souvenirs qu’on défriche aidaient l’être» !

- Mais nan mais j’ai jamais dit ça, a minima c’est du Derrida.

Enfin, Francis surent se taire. Tous sursautèrent quand Gisèle vint… Paëlla elle, dans un coin sans couette, resta coite comme une mouette et encore moite du coït savouré au velours moiré. Bernard savait qu’il se tramait quelque chose d’inimaginable, il en cramait à l’intérieur, et l’interviewer séquestra les scélérats encore de longues heures. Maudit bouquin qui me vole ma Paëlla se dit Bernard.                                                                               

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Commentaires
M
eh bé les CAPHYS serait ce l 'air Lorientais qui vous met en verve <br /> <br /> la vous faites fort , et il y à à lire , je vais mettre mes lunettes loll<br /> <br /> bonne soirée pour vous <br /> <br /> kénavo
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L
SYMPA, mais je zappe lorsque c'est trop long à lire sur les blogs car j'aime laisser des commentaires à tous mes favoris et je fais autre chose que de la parlote sur le Net!! Bisous Fan
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E
C'est bien blendé ! A boire et à manger ! A consommer cul sec :-)
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D
Heu...i faut quoi comme clés pour entraver quelque chose à cette prose ?
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C
Les coms passent pas aujourd'hui ou quoi ?
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cafardages
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