Champagne !
OUF ! On l'a échappé belle selon BFMTV :
la suite, à boire avec modération :
La filière évoque "une année noire" mais le résultat est bien meilleur qu'espéré en été. Pour la première fois depuis des décennies, l'export fait mieux que le marché domestique. Boire du champagne en 2020? La filière s'attendait au pire avec des bars et restaurants fermés, l'absence de touristes en France et le moral au plus bas des Français.
https://www.bfmtv.com
et tant qu'il y aura des inaugurations de bateaux...
et la question est : pourquoi sacrifier une boutanche qu'on pourrait se jeter derrière le gosier ?
La réponse ci-dessous :
La tradition veut qu'une bouteille soit brisée sur la coque d'un bateau fraîchement mis à l'eau, avant tout pour conjurer le sort. Car sans ce rituel, malheur au navire et à ses occupants.
D'ailleurs, la légende a été renforcée avec l'histoire du Titanic, paquebot tristement célèbre pour avoir coulé en 1912 pendant son voyage d'inauguration. La compagnie White Star Line, à laquelle il appartenait, ne baptisait jamais ses bateaux...
En revanche, l'utilisation du champagne est plus récente. Auparavant, le sang d'une victime était étalé sur la proue du bateau avant que ce dernier ne prenne la mer. Ceci était censé calmer les dieux, le but étant d'éviter les naufrages, tempêtes et autres accidents de la mer. Ce sacrifice fût abandonné au profit de la bouteille de vin puis de champagne, un breuvage associé au bonheur et à la chance.
Parfois, la bouteille ne se brise pas, ce qui est de mauvaise augure. En général, les bouteilles sont donc légèrement sciées à l'avance. Pour éviter toute déconvenue, il faut que le lancer soit franc (pour que la mousse du champagne se répande sur la coque du bateau)... et bruyant, car le bruit éloigne les mauvais esprits !
- tiens ! V'la une faciale dans ta gueule pour avoir essayé de me doubler dans la dernière ligne droite !
et pourquoi cette tradition aussi ?
L’hydratation d’après-course au champagne est une tradition qui date des années 50. Le 2 juillet 1950, le Grand Prix de France eut lieu sur le circuit de Reims-Gueux. A cette époque, Paul Chandon Moët et son cousin le Comte Frédéric Chandon de Briailles, grands amateurs de course automobile, offrirent un jéroboam au vainqueur, Manuel Fangio. Cette initiative marqua le début d’une longue habitude, et depuis lors, on continua d’offrir du champagne Moët & Chandon au vainqueur.
Merci qui ? Merci les Caphys et vous pouvez nous en envoyer une caisse pour nous remercier aussi. On ne boit pas que du cidre en Bretagne !
Et le morceau de musique vous vous en doutiez...